De par leur conception, les Excalibur 35X de présérie présentent une forme arrière en forme de "pelle à tarte" très marquée, notamment pour permettre le logement des bras de suspension arrière. De plus, le parechoc arrière constitué d'un simple tube chromé cintré n'est pas des plus esthétiques, et les feux sont posés en saillie.
Ces phénomènes peu esthétiques sont très atténués sur les Excalibur 35X de série, plus récentes (comme sur la n°13 ci-dessous), avec un arrière beaucoup plus en pointe, des feux encastrés dans le prolongement de la carrosserie et un parechoc en 2 parties.
Pour l'Excalibur 35X de présérie n°02, ces transformations sur la carrosserie arrière étaient certes envisageables mais irréversibles, mais surtout pouvant remettant en cause la structure de la coque emboutie chez Michelotti à Turin.
Aussi, sans toucher à la structure de la coque, une des solutions possibles était d'habiller ces zones de 'pelle à tarte' par des sorties d'échappement.
L'arrière de l'Excalibur 35X de présérie n°02 fut alors dépouillée de ces feux et parechoc.
Six embouts en inox furent trouvés sur internet, pour commencer à travailler sur une phase ingénierie.
Puis, ne maitrisant pas assez la soudure inox, l'Excalibur fut déposé chez un jeune auto-entrepreneur local, métallier de formation : "Rills Motorsport". Une barre de 6 mètres de tube inox en 63 mm, et une série de coude inox à 90° aussi en 63 mm furent acquis pour travailler en binôme sur la phase prototype, par pointage.
Après la validation de cette première phase de prototype, il fallut faire pénétrer le tube de 63 mm dans le coffre de l'Excalibur, en faisant un trou à la scie cloche.
La même ligne fut réalisée en symétrique pour l'autre coté.
Les prototypes achevés, il fallut faire les cordons de soudure à l'inox et les polir.
Il apparut alors pour chaque ligne que le conduit central et le plus extérieur était trop travaillé et faisait "spaghetti". Les conduits furent alors refaits, plus simplement avec moins de courbures, pour au final, un résultat plus esthétique.
Les cordons de soudure furent refaits et polis, le conduit principal percé pour le passage des gaz d'échappement dans les deux autres sorties, puis les conduits pointés sur la voiture pour garantir les alignements. Les lignes furent ensuite retirées pour effectuer les cordons de soudure visibles.
Un support en barre inox fut réalisé pour supporter les deux lignes d'échappement et, à terme, la plaque d'immatriculation. Pour ne pas percer la carrosserie, le support prend appui sur les trous de fixation des anciens feux arrière.
Des caches en forme de rondelle en aluminuim furent conçus pour réduire la taille du trou de rentrée de l'échappement dans la voiture, ce trou devant laisser passer l'épaulement d'accouplement de la ligne pour les démontages.
La réalisation de pièces cintrées en inox permit de sortir l'échappement par le plancher du coffre, dont la moquette ignifuge fut évidée pour laisser passer les conduites.
Les conduites présentes dans le coffre furent recouvertes de bande thermique haute température, pour éviter un jour qu'un objet présent dans le coffre ne vienne un fondre ou s'enflammer au contact des lignes.
Puis les deux lignes furent connectées à la ligne du moteur, en insérant des pièces souples en inox après le silencieux pour absorber les vibrations du moteur et permettre un montage rigide à partir du coffre.
La ligne de gauche passe par le silencieux qui est conservé, et celle de droite est en échappement libre par l'intermédiaire du Cut-out (voir rénovation) commandé depuis l'habitat. Aux endroits sensibles, les lignes sous la voiture ont également été enveloppées de bande thermique haute température.
La plaque d'immatriculation arrière bénéficia d'un support usiné à la fraiseuse dans une plaque d'aluminium massif, puis finition à la lime, polissage et bouchonnage. L'éclairage LUCAS de l'ancien support en tôle, après vérification, fut re-implanté sur le nouveau support en aluminium.
Pour l'éclairage arrière, les feux d'origine montés en saillis ne furent pas réutilisés, et laissèrent place à des feux minimalistes, plus petits, fixés sur les supports d'ailes arrière au moyen de pièces spécifiques.
Le parechoc arrière ne fut jamais remonté, et une sangle de remorquage pris place dans un des anciens points d'ancrage du parechoc.
Vues arrière de l'Excalibur 35X n°2 après achèvement des travaux. L'effet 'pelle à tarte' est maintenant dissout par les 6 sorties d'échappement, dont la sonorité révèle pleinement le 6 cylindres en ligne présent sous le capot.
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